Le don par aphérèse est bien toléré jusqu’à 75 ans
Depuis plusieurs années, des donneuses et donneurs âgés de 65 à 75 ans, habitués du don et jugés en bonne santé par les médecins, sont admis au don par aphérèse. Auparavant, ce type de don n’était autorisé que jusqu’à 65 ans. Lors du don par aphérèse, la personne est reliée à une machine d’aphérèse. Le sang est alors centrifugé et divisé en ses différents composants dans la machine, contrairement au don de sang complet, lors duquel le sang de la donneuse, du donneur s’écoule directement dans une poche. Le prélèvement par aphérèse consiste généralement à collecter deux composants du sang, à savoir les plaquettes sanguines et le plasma, sous forme concentrée. Le reste est à nouveau perfusé à la donneuse, au donneur.
Des études scientifiques ont montré que des donneuses et donneurs de cette classe d’âge, expérimentés et en bonne santé, supportaient très bien le don par aphérèse.
Les éventuels effets secondaires sont documentés et évalués annuellement pour toutes les personnes donnant leur sang dans les 11 services de transfusion sanguine du pays. En 2021, on a analysé les données issues de 249 385 dons de sang complet et de 16 758 dons par aphérèse. Moins de 2% de donneuses et donneurs ont subi des effets secondaires, dont 99,42% étaient légers. A ce jour, aucun signe ne laisse penser que l’intégration de la classe d’âge de 65 à 75 ans conduirait à davantage d’effets secondaires. Afin de disposer d’informations encore plus détaillées, les effets secondaires observés seront évalués par classe d’âge dès janvier 2022.
La surveillance des effets secondaires est obligatoire en Suisse mais tel n’est pas le cas partout dans le monde.